Last call les murènes de Maude Veilleux

13,00

Last call les murènes de Maude Veilleux

13,00

Paru le 5 janvier 2024

  • Collection « 109 »
  • 76 pages
  • 12 cm x 20 cm à la française
  • Reliure carrée, collée
  • Imprimé en France par Allais sur papier Fedrigoni (couverture sur Arena Smooth Extra White 250 gr), Munken (intérieur sur Print White 80 gr)
  • ISBN 978-2-493311-09-2
    Ce livre reçoit le soutien du CNL et de la Région des Pays de la Loire
Catégorie :

Rupture, ennui, solitude, colère, espoirs déçus et rêve en attente. La vie, juste ça… Celle d’une fille de la Beauce, quelque part dans le Québec des rednecks, des gros chars et de l’alcool. Une vie simple, pas si simple.

Last call les murènes construit un diptyque avec Une sorte de lumière spéciale (publié lui aussi chez Bouclard).

L’autrice : Maude Veilleux

Maude Veilleux est une poète et performeuse québécoise née à Saint-Victor-de-Beauce. Elle a écrit des recueils de poésie, des romans dont un roman-web. Au fil des années, ses textes sont aussi parus dans diverses revues au Québec, en France et en Belgique. Elle développe plus particulièrement une pratique aux frontières de l’écriture, la littérature numérique et la performance. Elle vit et travaille à Montréal. Chez Bouclard, elle a publié « Mettre des bombes rire nerveux » dans le deuxième numéro de notre revue.

« 3 h 40 du matin en beauce
j’écoute radio-can sur le télé
le channel de venus angel sur mon ordinateur
et je me magasine des followers sur instagram
me garder occupée pour chasser les fantômes
hier, j’ai trouvé un boutte de papier collant dans mon vagin le flow est un état mental que les anxieux ne vivent pas full je ne suis plus autant déprimée qu’avant noël
lorsque je pesais 112 livres
mais engraisser me fait capoter
dites-moi
mon vagin est-il lousse ? »


Recensions

Libération

« Une sincérité radicale une prose coup de poing disséquant ses luttes intimes. Il y a des proses qui ne laissent pas indemnes. Entendez par là : qui cognent, étourdissent, égratignent, balafrent, en bref, rendent coup pour coup comme une partie de boxe. »

Radio Canada — Ici Artv

« On y plonge et ça nous envahit la tête. Les mots défilent sans qu’on puisse s’arrêter de lire. C’est presque essoufflant. Il y a des sensations fortes : ça écorche, ça libère, ça rend triste, ça fait peur. »

Le Devoir

« “Est-ce que les questions entourant la lutte des classes sont encore d’actualité ?”, demande Maude Veilleux dans ce recueil bouleversant et essoufflant, au cœur duquel ses déceptions et son espoir s’entrechoquent sans cesse. Une œuvre profondément politique de culpabilité, de révolte, d’abattement et d’empathie. »

La Presse

« La douleur des transfuges sociaux est au cœur de ce livre puissant qui donne envie de remercier la Beauce de nous avoir donné Maude Veilleux, parmi les poètes les plus en vue de sa génération. »

Viduité

« Des poèmes à ras du quotidien, dans le tranchant, rieur, de l’émotion et de la vivacité de sa survenue comme de son effacement et surtout pour évoquer, d’un vers, un lieu, la Beauce québécoise, ses bistros et bagnoles, ce que l’on en fuit et ce qui en revient… Dans ce recueil saturé de désirs, de désespoirs et d’enthousiasme, Maude Veilleux cerne, entre humour et provocations, sentiments et distanciation, une manière, contemporaine, d’habiter le monde en poète, d’en saisir des bribes, des désarrois et d’en restituer les brisures et la musique, la colère et l’ivresse. »

Poesibao

« Poésie d’une venue de là. Poésie de lutte. Poésie de classe. Veilleux se frotte à ce que peu en poésie observe : le pauvre, l’ouvrier, le trumpiste, le territoire rincé des zones où on vit moins qu’on meurt. »

Nuit Blanche Magazine

« Il faut lire Maude Veilleux avec sérieux, puisque c’est ainsi qu’elle envisage la littérature et sa toute-puissance : avec une soif absolue de transcendance. »

Les Notes

« Maude Veilleux scande son attachement à sa terre natale, oscillant entre un désir obsessionnel de comprendre et une envie viscérale d’oublier la lutte des classes, l’ennui, l’alcool, la drogue, le sexe, un homme aimé, la solitude, la vie virtuelle, la société de consommation. »

Revue 303

« On sort parfois remué par la lecture de ces textes, portés par une énergie sombre, mais aussi par une langue très inventive, qui témoignent d’une belle confiance dans le pouvoir de la poésie. »

Librairie L’Indépendante — Saint-Gaudens

« Des textes coup de poing, à fleur de peau qui émeuvent, dérangent et secouent. Un témoignage brut et sans fard d’une jeune femme issue du Canada rural et à la marge ! »

Librairie Le Rideau rouge — Paris

« Oh ! Wahou ! Quelle poétesse de la modernité. Quelle lucidité et justesse… »

Librairie Esperluette — Lyon

« Une déclamation du corps. Une poésie politique (« faut préparer demain sur l’énergie du désespoir» ; «peut-être devrions-nous apprendre à persister»), qui bouscule comme on aime que ça bouscule. »

Librairie Le Quai des brumes — Strasbourg

« Maude Veilleux est pulsatile, affranchie, précurseure de la poésie contemporaine. »

Librairie Majo — Paris

« Alors voilà : j’ai crayonné partout dans les recueils de Maude Veilleux, frappée par un mot, un vers, sa « poésie d’une netteté absolue« . Parfois, j’ai souri. Parfois, mon cœur s’est tordu. Maude Veilleux parle de toilettes où l’on lit Sarah Kane, de la classe « moyenne niveau sous-sol », de la douleur d’être au monde – et je suis infiniment touchée de retrouver sa plume captivante et gracieuse. »

Librairie Maison Marguerite — Nantes

« Quelle joie de découvrir le travail de Maude Veilleux ! Autrice et poétesse québécoise, elle écrit l’intime, ses origines modestes, la classe moyenne « niveau sous-sol », la crasse, l’alcool, l’envie de s’en sortir ainsi que la parfaite incapacité de s’extraire totalement de son milieu. »

Librairie à soi.e — Lyon

« Un recueil de poèmes aux frontières de l’écriture et de la performance. »

Librairie La Petite gare — Rezé

« Poésie québécoise, lutte, désir et autodérision absolue. C’est beau à en rire et à en pleurer ! »

Librairie Le Monte en l’air — Paris

« Des textes plein de rage, de colère, de crasse, d’alcool et de désir. »

Librairie Durance — Nantes

« Lu à l’aune de mes 55 ans j’ai eu en tête Dead Kennedy’s (Too drunk to fuck) et Sonic Youth (Teenage riot)… Pourquoi ? Réminiscence de mes 25 ans ? Ch’ais pas… Mais ça fait du bien ! »

Librairie L’Affranchie — Lille

Coup de cœur. ❤️

Librairie Tulitu — Bruxelles

« L’histoire d’une révoltée, avec des mots qui claquent, une franc-parler radical, son vocabulaire mêlant québécisme et franglais. On rit, on pleure, on se glace, on entre avec beaucoup d’empathie dans l’intimité teenager. Impossible de sortir indemne de cette lecture. »


Première parution : 2016, Éditions de L’Écrou (Canada)

Informations complémentaires

Poids 91 g
Dimensions 12 × 20 cm